Introduction

Par Vincent Debiais
Publication en ligne le 12 janvier 2022

Texte intégral

1Il y a des objets que l’on renonce à étudier : trop monumentaux, trop importants, trop inatteignables pour se plier aux nécessités de la recherche, à ses moyens, à ses limites également. Dans le domaine de l’épigraphie médiévale, l’obituaire lapidaire de l’ancienne cathédrale Saint-Vincent de Roda de Isábena est l’un de ces objets qui décourageraient les médiévistes les plus téméraires. Comment, en effet, traiter de façon efficace les quelque 230 inscriptions funéraires sculptées dans le cloître ? Comment transformer l’impression première d’exubérance documentaire en connaissances historiques ? Comment inscrire l’ensemble épigraphique unique de Roda dans le panorama général des pratiques de l’écriture médiévale ? Face à l’accumulation des inscriptions, à la répétition des formules, à la foule des noms qui se pressent dans les galeries de la cathédrale pyrénéenne, l’analyse sérieuse, érudite et patiente paraît parfois impossible à mener ; à mener seul en tout cas.

2C’est la raison pour laquelle le lecteur ne trouvera pas dans les pages suivantes le résultat d’une recherche individuelle, mais bien la somme des réflexions et des questionnements d’une équipe composée d’historiennes et d’historiens du Moyen Âge aux compétences diverses et aux intérêts de recherche variés : la gestion de la mort par l’écrit pour Anne Rauner ; les aspects de mise en œuvre et de savoir-faire pour Thierry Grégor ; la documentation épigraphique et ses liens avec le langage pour Estelle Ingrand-Varenne ; la place des inscriptions dans l’histoire de Roda et de ses habitants au fil du temps pour Vincent Debiais ; le rôle de l’écrit dans la définition sociale du groupe et de l’individu pour Marie Fontaine-Gastan ; les questions épistémologiques et anthropologiques d’une approche globale de l’écriture ancienne pour Morgane Uberti. Si l’on insiste de la sorte, de façon paradoxale ou presque, sur la dimension individuelle des préoccupations intellectuelles des membres de l’équipe, c’est qu’il est absurde d’envisager pour les sciences humaines et sociales une mise en commun des compétences et des intérêts qui diluerait dans le groupe la somme des chercheuses et des chercheurs qui le composent. Le travail présenté ici est bien le produit d’une réflexion partagée, mais il ne saurait fournir un modèle d’action collective et monocorde, dans la mesure où l’on a explicitement cherché à garder les aspérités de style, de contenu, d’approche qui constituent la richesse d’une recherche multiforme.

3L’équipe a visité le site de Roda à trois reprises, en février 2018, dans le froid mordant de l’hiver pyrénéen, en août 2019, dans la douceur d’une fin d’été qui cherchait à retarder la rentrée, en septembre 2021 enfin, dans le cadre d’une rencontre internationale qui a obligé à clarifier encore davantage les propositions1.

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4La découverte de la collection épigraphique, du monument perché sur son piton rocheux, de son environnement minéral, désolé, fort, envoûtant dans le changement des conditions climatiques, a immédiatement produit chez tous un choc affectif et intellectuel, et a posé une première question, évidente et inévitable : comment diantre s’attaquer à tel ensemble ?

5On ne partait certes pas de zéro dans l’appréhension des inscriptions de Roda. En compilant et critiquant les travaux anciens, la publication essentielle d’Antonio Durán Gudiol, paru en 1967, proposait un premier inventaire systématique des inscriptions, identifiant les défunts mentionnés dans les textes, classant les épitaphes en grandes catégories, et élaborant une première analyse des documents dans l’histoire du site2. Antonio Durán Gudiol s’appuyait lui-même sur un certain nombre de publications antérieures, d’examens autoptyques, de correspondances avec les savants locaux.

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6La collection épigraphique de Roda était donc connue des historiens de l’Aragon médiéval, mais ne semblait pas avoir bénéficié d’une étude à la hauteur de son intérêt dans l’histoire des pratiques de l’écrit3. De fait, aucune étude épigraphique stricto sensu ne porte à ce jour sur le site de Roda, en dehors de la thèse de doctorat en cours de Daniel Vega à l’Université de León, consacrée aux inscriptions médiévales de la communauté autonome d’Aragon. Un immense travail restait donc à faire au moment où l’équipe placée sous l’autorité institutionnelle du Corpus des inscriptions de la France médiévale de Poitiers a contacté les autorités culturelles et patrimoniales locales pour lancer un programme de recherche sur les inscriptions funéraires du cloître de Roda de Isábena. 

7Lors des trois missions de terrain, les travaux d’observation dans les galeries du cloître pendant toute la durée du jour ont conduit à un relevé exhaustif des données documentaires et matérielles : collecter de façon objective et systématique toutes les informations nécessaires pour produire une étude de ce type.

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8Il s’agissait aussi de s’imprégner complètement du lieu et du déploiement épigraphique, de faire l’expérience patiente d’une plongée au cœur de la documentation, de ressentir dans les sens et dans le corps ce que la présence de plus de 230 inscriptions imposait dans la création du lieu graphique. À tous les instants, l’équipe a eu le souci de concilier l’efficacité nécessaire de la collecte des données et la contemplation paresseuse de la flânerie ; de créer les conditions d’émergence de questions impossibles dans l’accomplissement mécanique d’une série de tâches de relevé, de mesure ou de description. Au bout de plusieurs heures passées dans le cloître, à déambuler d’une galerie à l’autre, les réflexions se sont manifestées d’elles-mêmes, évidentes dans leur formulation, pressantes dans leur pertinence, inaccessibles dans les moyens de leur trouver une réponse. Pourquoi la communauté de Roda a-t-elle fait le choix de ce recours à l’épigraphie ? Quand, dans l’histoire du lieu, cette nécessité de mettre les morts en mots et en pierres est-elle devenue manifeste ? Quelle réalité sociale est ainsi affichée dans le cloître ? Comment les siècles de la modernité ont-ils perçu ce programme épigraphique venu du fond des temps ? D’abord documentaires, les missions sont devenues méthodologiques et historiques ; il fallait essayer d’une part de comprendre le sens, la nature, l’intention et l’effet d’un tel déploiement graphique dans l’histoire du lieu, et plus généralement dans le contexte des pratiques écrites des sociétés pré-typographiques, et d’autre part essayer de modéliser les méthodes et les chemins heuristiques permettant de produire ce type de connaissances à partir d’un ensemble documentaire comme celui du cloître de Roda de Isábena. 

9Si l’on se trouve, au moment de l’arrivée sur le site, en possibilité et peut-être en responsabilité de produire de telles réflexions, au-delà de ce que permet effectivement la collection de Roda, c’est parce que la discipline épigraphique doit encore mûrir sur ce point4. L’épigraphie médiévale, alors qu’elle s’est concentrée principalement sur les questions éditoriales, sur l’avancée des corpus, sur les problématiques de terminologie et de taxonomie, a en effet encore beaucoup à faire pour définir “son” épistémologie, en lever les ambiguïtés, identifier les singularités éventuelles de la documentation et des moyens de l’aborder, et l’inclure in fine dans le panorama des cultures écrites du Moyen Âge - de façon générale, pour penser l’inscription au prisme de l’histoire et de l’anthropologie, et pas seulement sous la lentille de l’érudition5. Le site de Roda constitue, pour une telle approche sous forme de bilan et de programme, un laboratoire exceptionnel. C’est donc avec l’enthousiasme et l’appréhension déclenchés par un défi de cette nature que cet article collectif voudrait présenter un certain nombre de réflexions méthodologiques, en ajoutant aux analyses formelles les interrogations sur la démarche, la méthode et les enjeux intellectuels de l’épigraphie médiévale.

10C’étaient en tout cas l’objectif et l’esprit de ce travail au moment où l’on en rédigeait l’introduction sur le ton du programme, et avec le sentiment adolescent d’explorer les terres vierges de Roda qui semblaient attendre une telle étude pour se révéler. C’était sans compter cependant sur la publication inattendue au printemps 2020 d’un article de synthèse, “Las inscripciones medievales del claustro de la catedral de Roda de Isábena (Huesca) : aproximación a su taller lapidario”, dans le tome 33 de la revue Tiempo, Espacio, Forma6. Sensation de la douche froide pour l’équipe et - ne le cachons pas - l’installation passagère d’un doute quant à la pertinence d’une nouvelle étude à partir du matériau accumulé pendant les missions de terrain en Aragon. Un tel télescopage éditorial est assez fréquent, voire recherché, dans les disciplines les plus fréquentées de l’académie où il est la règle d’une compétition acharnée entre équipes concurrentes lancées dans une course aux brevets, aux crédits, aux reconnaissances internationales synonymes de fonds et de marchés ; il est en revanche beaucoup plus rare dans ses recoins les plus confidentiels et les moins compétitifs, là où le dialogue au sein d’une communauté limitée et généralement chaleureuse, le partage en bonne entente des informations et la transparence des calendriers évitent les phénomènes de concurrence, et devrait écarter les occasions de redondance. Il ne faut en rien regretter la publication de ce texte, utile pour la communauté des médiévistes autant que pour les acteurs de la mise en valeur du site de Roda. L’article est très sérieux et apporte sans conteste des éléments inédits quant aux différentes phases de rédaction des inscriptions dans le cloître, et nous nous y référerons constamment. Son auteur, l’un des meilleurs spécialistes de l’épigraphie médiévale en Europe, offre en une trentaine de pages une étude documentée et pédagogique de la collection de Roda, et cette publication constitue désormais la référence pour quiconque voudrait approcher cette documentation exceptionnelle. L’attention de l’auteur se porte essentiellement sur les aspects formels des inscriptions et repose sur l’application d’une démarche paléographique traditionnelle à l’examen des textes funéraires : description des graphies, identification des mains et des ateliers, phasage de la production… L’analyse est menée à partir du vocabulaire, des catégories et des préoccupations scientifiques propres à l’école épigraphique de León formée dans les années 1980-1990 autour de la figure du professeur García Lobo7. L’établissement du fonctionnement de Roda sur le principe d’un atelier, la coexistence, sur le temps long de l’histoire du site, du binôme maître/disciple parmi les tailleurs de pierre, l’irrésistible évolution des formes de l’écriture sont autant d’indices de la conception d’une épigraphie placée dans la dépendance de la paléographie qui, si elle permet des avancées considérables dans la connaissance des données graphiques, entrave la recherche dans son examen des questions anthropologiques à l’origine de la mise en œuvre des inscriptions de Roda. Quelle conception de l’écriture médiévale soutient une telle ambition graphique ? Quels sont les effets d’un tel déploiement ? Quelle est l’articulation entre la variété et l’unité au sein d’un tel ensemble ? Peut-on envisager un programme épigraphique ? Pourquoi avoir traduit dans la pierre le document manuscrit qui contient certaines des entrées obituaires ? Ces questions, et bien d’autres, “sautent aux yeux” dès lors qu’on aborde la documentation sous l’angle du Moyen Âge, et non plus sous celui de l’épigraphie ; dès lors que l’on considère que le social, le spirituel, le technique, l’anthropologique tout simplement sont le cœur même du document ; dès lors qu’on ne cherche plus à faire coïncider coûte que coûte les catégories créées au profit d’une discipline avec une documentation qui par principe leur échappe. C’est parce que l’article en question n’aborde aucune de ces interrogations qu’une fois le choc de la publication passé et après avoir pesé l’intérêt d’une nouvelle étude sur Roda, l’équipe a décidé de poursuivre ses travaux en livrant ici une analyse guidée précisément par ces réflexions au-delà de l’épigraphie, avec l’espoir de procéder au dévoilement de la richesse historique de l’obituaire lapidaire de la cathédrale aragonaise.

11Pour ce faire, le présent travail abordera les inscriptions funéraires de Roda de Isábena dans un premier temps comme des objets graphiques indépendants, sans présumer d’une quelconque mise en série, de l’existence des “groupes” ou d’ensembles distincts, ou de la possibilité d’un programme épigraphique. Il s’agit ici d’éviter une pétition de principe qui consisterait à chercher dans les inscriptions les indices de leur ressemblance ou de leur dissemblance, indices qui établiraient par anticipation des phénomènes de synchronie, de phasage, etc. L’unité épigraphique de référence est donc l’inscription funéraire, soit le texte mentionnant un défunt et la date de son décès. Nous reviendrons très vite sur la présentation générale du corpus épigraphique de Roda mais signalons dès à présent que chacun de ces textes funéraires prend place sur un bloc de pierre unique (seuls de très rares inscriptions partagent un même élément de construction). La numérotation synthétique proposée dans cet article, qui reprend et remplace le classement mis en place par Antonio Duran Gudiol, concerne donc “l’objet inscription” tel qu’il se présente aujourd’hui dans le cloître de Roda de Isábena, avec sa définition topographique - son lieu -, ses caractéristiques matérielles - sa forme -, sa graphie et son contenu. Antonio Durán Gudiol proposait en 1967 un classement calendaire en déconstruisant le cloître selon la date portée par l’inscription. La publication du Corpus Inscriptionum Medii Aevi Hispaniae proposera quant à elle un classement chronologique des inscriptions à partir des analyses paléographiques et de l’établissement de séries épigraphiques. Dans les deux cas, une telle “remise en ordre” du cloître suppose des entorses méthodologiques a priori ; dans le premier cas, supposer une mise en œuvre des inscriptions selon l’ordre du calendrier en établissant un lien formel déterminant entre la documentation épigraphique et la documentation manuscrite ; dans le second cas, supposer une évolution paléographique suffisamment influente pour permettre la distinction en écartant les phénomènes d’imitation, de reprise, de synchronie, etc. Il s’agit donc de ne pas projeter sur l’ensemble de Roda des idées préconçues, nées ou bien d’une intuition documentaire, ou bien de ce que permet a priori l’analyse épigraphique, pour étudier en première intention les inscriptions pour elles-mêmes, pour ce qu’elles offrent aujourd’hui de façon objective, à savoir une position, une forme, un contenu. Ce n’est que dans un deuxième temps que l’analyse de ces données sera mise au service d’une interprétation historique pour identifier éventuellement une intention graphique et des séquences de mise en œuvre.

12Pour faciliter la lecture de cette étude, on désignera par le terme générique “inscription” chaque unité épigraphique dans sa dimension matérielle, telle qu’elle apparaît sur le plan du cloître et telle qu’elle est définie par une forme ; on désignera par “support” le matériau sur lequel l’inscription a été mise en œuvre (le bloc de pierre, le tailloir du chapiteau, etc.) ; on désignera par le terme générique “signes” l’ensemble des caractères, alphabétiques ou autres, tracés au sein d’une même unité épigraphique ; on désignera par “texte” le contenu syntaxique de l’inscription. Aussi simple soit-elle, cette terminologie interroge déjà les superpositions et les divergences entre le matériau et le texte, entre la forme et le support, entre le texte et l’unité épigraphique. Elle fossilise également des phénomènes graphiques dont nous espérons au contraire démontrer ici le caractère dynamique, avec ses déplacements, ses modifications, ses altérations, ses destructions… 

13C’est donc une approche organique que les missions de terrain ont cherché à développer, avec l’intégration des différents éléments épigraphiques au sein d’un milieu, celui du cloître, pour la constitution d’une machine graphique en charge de l’exercice de la mémoire communautaire et de ses ambitions institutionnelles et politiques. Ce travail n’a d’autre prétention que de témoigner de nouveau de l’intérêt de la collection épigraphique de Roda pour la connaissance des pratiques graphiques dans l’Occident médiéval, et de rendre compte des questions posées en équipe à un tel ensemble. Rien de programmatique ni de doctrinal donc - le caractère exceptionnel, unique de Roda, empêche de dépasser le stade de la proposition dans la démarche - mais davantage le souhait de soumettre à la communauté des médiévistes quelques pistes de réflexion pour une meilleure compréhension du statut des inscriptions dans les entreprises de mémoire à grande échelle. Nous reprendrons, pour la présentation de ces résultats, les différents éléments constitutifs de l’inscription. Après une brève présentation de la collection épigraphique, on s’attachera aux aspects matériels et techniques. Une fois planté le décor formel, on s’intéressera à la communauté des morts mise en scène dans les inscriptions et aux liens entre obituaire lapidaire et obituaire manuscrit. On insérera ensuite ces questionnements dans la perspective historique du site de Roda et dans les réflexions disciplinaires et anthropologiques de l’épigraphie médiévale. Dans un dernier temps, l’article présentera les prolongations éventuelles de l’étude des inscriptions de Roda, sur le site et ailleurs. Ce travail est l’occasion de mettre à disposition du lecteur un important matériel photographique qui permet, nous l’espérons en tout cas, de pénétrer l’univers épigraphique de Roda, et d’en constater l’extraordinaire richesse.

Notes

1 Sauf mention contraire, tous les clichés du cloître et des inscriptions de Roda de Isábena ont été réalisés par les membres de l’équipe, avec l’aimable autorisation de l’Évêché de Barbastro-Monzón. Ils sont disponibles sur simple demande auprès des auteurs.

2 Durán Gudiol, Antonio, “Las inscripciones medievales de la provincia de Huesca”, Estudios de Edad Media de la Corona de Aragón 8 (1967), p. 45-154.

3 Il est d’ailleurs tout à fait remarquable que les travaux des grands épigraphistes espagnols et français ne citent qu’exceptionnellement la documentation de Roda de Isábena. Robert Favreau, par exemple, ne lui consacre pas une ligne au cours de sa carrière - c’est assez rare pour le remarquer.

4 La jeunesse de l’épigraphie médiévale est un topos ; elle est présente dans la plupart des notes de bas de page de la bibliographie espagnole qui reprend à l’envi le constat fait par Robert Favreau... en 1979 dans son proto-manuel Les inscriptions médiévales, Turnhout, 1979 (Typologie des sources du Moyen Âge occidental, fasc. 35).

5 Ce n’est pas le lieu de faire ici une bibliographie exhaustive des travaux récents dans le domaine de l’épigraphie médiévale pour souligner les bouleversements qu’elle a connus dans la définition de ces centres d’intérêt au cours des vingt dernières années. On se reportera pour cela aux suppléments en ligne du Guide de l’épigraphiste.

6 Martín López, María Encarnación, “Las inscripciones medievales del claustro de la catedral de Roda de Isábena (Huesca): aproximación a su taller lapidario”, Tiempo, Espacio, Forma 33 (2020), p. 333-364.

7 Parmi la bibliographie foisonnante produite à León autour de ces questions, on verra en particulier García Lobo, Vicente, “La epigrafía medieval. Cuestiones de método”, dans Ruiz Trapero, María (éd.), Centenario de la Cátedra de Epigrafía y Numismática, Madrid, 2010, p. 77-119 ; Martín López, Encarnación et García Lobo, Vicente, “La epigrafía medieval en España. Por una tipología de las inscripciones”, dans Galende Díaz, Juan Carlos y Santiago Fernández, Javier de (éd.), VIII Jornadas Científicas sobre documentación de la Hispania altomedieval (siglos VI-X), Madrid, 2009, p. 185-214.

Pour citer ce document

Par Vincent Debiais, «Introduction», In-Scription: revue en ligne d'études épigraphiques [En ligne], Quatrième livraison, Livraisons, mis à jour le : 12/01/2022, URL : https://in-scription.edel.univ-poitiers.fr:443/in-scription/index.php?id=436.

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